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L'éco-tourisme fait des progrès

La grotte bleue de Bonito
Lors du plus grand salon de tourisme, le World Travel Market à Londres, début novembre 2013, le prix au lieu le plus éco-touristique du monde est allé à la ville de Bonito au Mato Grosso do Sul, Brésil (sud du Pantanal). La fragilité de ce tourisme écologique est compensée par un système d'Etat qui oblige les touristes à visiter les lieux avec des guides (tous au même prix) et respectant des quotas stricts (dans la "grotte bleue" max 305 personnes par jour; voir photo).

Le tourisme à Paris compte encore plus.

Le musée du Louvre s'habille en coton bio et équitable

Source: www.environnement-magazine.fr


Quelque 1 300 agents du musée du Louvre, à Paris, ont reçu leurs nouvelle tenue de travail incluant costumes, chemises, polos, pulls, cravates et autres accessoires. La coupe est revisitée, et surtout les tissus utilisés ont été sélectionnés selon un cahier des charges intégrant des critères forts de développement durable tels quel’utilisation de coton 100% certifié AB et équitable (label Max Haavelar), la limitation des substances chimiques nocives et de solvants toxiques dans la fabrication et l’entretien via le label Oeko-Tex ou équivalent, les déclaration sociales et envrionnementales des fournisseurs et la traçabilité des produits. 

Pour réduire la facture, les modèles peu demandés ont été supprimés, et les vêtements de travail sont désormaisrenouvellés à la demande, et non plus automatiquement deux fois par an. Autre levier : les marchés ont été alloués par type d’articles, fabriqués par des spécialistes, qui se sont révélés moins chers qu’un généraliste. Sur les sept fabricants qui se sont portés candidats, le Musée du Louvre en a ainsi retenu trois : ElveOx’Bridge etRegain contre un seul lors du précédant marché, indique le communiqué du partenaire Karistem Corporate Consulting. 

Résultat : une économie globale de 4 % pour un budget de 800 000 euros par an, sur une durée de quatre ans. « Cet appel d’offres démontre une fois de plus que l’introduction de critères de développement durable ne coûte pas plus cher et ne nuit pas à la qualité des produits achetés », souligne Pierre Ravenel, responsable du développement durable au sein de Karistem Corporate Consulting.